Écaille de tortue : un artisanat en sursis


Le travail de l'écaille de tortue fait partie du patrimoine de La Réunion depuis plusieurs décennies.

Aujourd'hui, Saxo reste un des derniers artisans écaillistes sur l'île.

Ces créations sont donc toutes réalisées à partir d'un stock officiellement constitué en 2000.

Quand il sera écoulé, cet artisanat d'art si particulier appartiendra au passé.

La Loi sur l'écaille de Tortue

Une matière d'exception strictement réglementée

Auparavant les tortues Chélonia Mydas étaient élevées à La Réunion et consommée pour leur chair. 

Il est resté de cette période de « la matière » : un stock d’écailles, de carapaces et de cuir non renouvelable qui a été inventorié.

L'activité des artisans écaillistes de la Réunion est garantie par l'arrêté interministériel du 09 novembre 2000. Cet arrêté, publié au journal Officiel le 07 décembre 2000, permet à trois artisans écaillistes seulement d'utiliser ce stock inventorié avant 1984 conformément à la convention de Washington (cites).

***

Ce nouveau cadre réglementaire très strict permet de conserver et transmettre un savoir-faire endémique conciliant la préservation des ressources et un développement économique durable.

SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUX PME AU COMMERCE ET A L'ARTISANAT.
"ARRÊTÉ DU 09 NOVEMBRE 2000"

Des certificats d’authenticité, numéros d’autorisation et poinçons garantissent l’origine et la légalité de chacun des objets. 
Toute carapace entière est numérotée, plombée, poinçonnée et délivrée avec un Certificat Intra-Communautaire européen des services d’Etat.


Compare